lundi 8 septembre 2014

Bienvenue chez les Pin's

Cet article n'est tiré ni des Dernières Nouvelles d'Alsace, ni de La Voix du Nord, ni de Picardie-Matin ou de Val-de-Marne Infos.

Bienvenue à Léon-Boujot !

Inquiétant ?

mercredi 3 septembre 2014

Le curé de Miomu : "cultura corsa fora !"



On ne présente plus "l'affaire Joseph Kordek", du nom du curé polonais qui a refusé des chants corses dans sa paroisse du Cap Corse.
Présenté comme un remake de Don Camillo par la presse, l'information peut prêter à sourire. On sourit moins lorsqu'on apprend que le prêtre s'en prend aussi aux traditions multiséculaires. De l'avis du maire de Santa Maria di Lota :
"L'an dernier, à Mandriale, dans la plus ancienne église de la Pieve, il a jeté à terre les pulezulle, (objets en palme tressés lors de la Semaine Sainte) sous prétexte qu'il s'agissait de signes païens".
Cher Joseph Kordek, les pulezzule étaient là bien avant vous. Et elles seront là bien après vous.
L'entreprise de décorsisation touche également l'église de Corse.
Quelle est la position de l'evêque Olivier de Germay ? Celui-là même qui s'en était pris à la tradition de l'ochju et à certaines manifestations de foi nustrale ?

Christophe Barbier bienvenu à Bastia

Quelle belle surprise au programme du festival Arte Mare de Bastia ! On apprend que la pièce de théâtre "Le Souper" y figure. Le metteur en scène n'est autre que... Christophe Barbier, présenté comme tel :

"éditorialiste bien connu, directeur de la rédaction du magazine L’Express depuis 2006, mais aussi et on le sait moins, homme de théâtre accompli"

Et anti-corse notoire. N'est ce pas lui qui affirmait dans une de ses chroniques, il y a quelques mois, que les Corses devaient quitter leur île s'ils n'arrivaient pas à se loger ?

Ca se passera le 15 novembre 2014 donc.

Centre culturel de Biguglia : cherchez la Corse

Bonne nouvelle, le nouveau centre culturel de Biguglia ouvre ses portes.
On connaît la programmation. Sur 20 "spectacles", deux soirées seulement sont consacrée à des groupes ou chanteurs corses. On se demanderait presque ce que Petru Guelfucci et Cirnese font au milieu de tout ça.
Aucune pièce de théâtre en langue corse bien entendu.

Et pour les ateliers ?
Musique, chant, yoga, poésie, théatre, piano... Surtout pas de local. Les polyphonies feraient-elles mal aux oreilles de M. le maire ?
Le violon, la cetera, la langue corse insupporteraient-ils celles de la toute nouvelle directrice (connue pour ses prises de position hostiles à la co-officialité) ? Finalement on pourrait avoir la même programmation à Vesoul, à Poitiers, ou dans une MJC de la Seine-Saint-Denis.

Quant à la brochure, n'espérez pas y trouver UN MOT de corse.